vendredi 27 février 2009

mots à voir

Couchée dans la langueur d'un soir de fin d'été
Respirant à demi une très belle femme
Obèse. Les yeux verts, l'oreille musicale,
Ecoute un violon pleurer un air de pluie.
De sa main potelée elle caresse son corps
Lourd. L'enveloppe de chair aux contours si flous
flotte dans l'univers de coupables désirs
Elle glisse en mouvements lents lourds et empâtés
Alors qu'au dedans d'elle tout est pointu, haché
Elle a d'autres images qu'un corps fort épanoui
Se rêve en mouvements violents et déchirants
Son âme en est meurtrie, broyée par un péché
Qu'elle n'a pas commis mais paie avec son corps.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Se rêve en mouvements violents et déchirants
Sa
Qu'elle n'a pas commis mais paie avec son corps.
>>>> HELP !!! Que manque-t-il après "Sa" ? S'il ne manque rien, je m'agenouille pour demander pardon :o)

Sophie a dit…

hihihi! non, c'est parce que j'ai été interrompue dans ma création hier (par une petite poulette)... Et en plus, j'ai l'inspiration en berne parce que le sujet est sensible ;-)
mais ca va venir, n'aies crainte, hihihih!

Anonyme a dit…

Ouf, bon dimanche garanti ! Froisser une auteure c'est toujours risqué ! Quant à ce sujet que nous partageons allègrement fortement, il est très douillet, chaud, confortable, cosy, moelleux, tendre, quoiqu'un brin encombrant faut bien le dire...

Anonyme a dit…

Ah ! Je frissonne à "l'âme broyée par un péché", "qu'elle n'a pas commis" en plus. Faut-il payer aussi pour ceux que nous n'avons même pas effleurés ?