Le pronom indéfini on, qui désigne un sujet dont on ignore le sexe ou le nombre, exige, en principe, un attribut ou un participe au genre non marqué, c’est-à-dire au masculin, et au singulier.
On écrira bien, en effet :
On est parvenu à réduire le débit du fleuve.
On est fatigué de ce combat.
On n’est pas sûr du résultat.
Il arrive pourtant que on ne désigne pas les hommes en général, des personnes indéterminées, mais telle ou telle personne : dans ce cas, l’accord se fait tout naturellement en genre et parfois même en nombre.
C’est le sens qui commande, et le goût.
On s’était fâchés.
On s’est séparés à regrets.
On est allés ensemble jusqu’au bout du chemin...
ne sont donc pas des tournures fautives.
Littré relevait déjà chez Corneille, Molière, Racine, La Bruyère, Marivaux ou Rousseau de nombreux exemples de cet accord selon le sens, qui caractérise la syllepse, et se retrouve d’ailleurs dans d’autres tournures telles que:
La plupart comprennent
Bon nombre sont venus
Quantité ont disparu.
La plupart d'entre vous ont compris? ;-)
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2 commentaires:
On est parvenue à comprendre :o)))
Et une petite idée : "autant pour moi" ou "au temps pour moi" ?
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