le souffle des illusions

Sachez donc me quitter, amis, je ne suis point triste. Au détour d'une côte, ou au creux d'une vague, je peux apparaître à nouveau.

Partez sans vous retourner, amis, je vous accompagne, quelle que soit votre route et le vent qui vous pousse.

Voguez sur le chemin de votre vie, amis, je jalonne les étapes qui fondent l'existence et vous pousse plus avant.

Tel un éternel retour, amis, vous revenez à moi, on me perd mais toujours on sait me retrouver, car le vent de vos rêves, c'est moi qui l'ai soufflé.

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