PETITE CRITIQUE LITTERAIRE EN AMATEUR
«La Voix » d’Arnaldur Indridason
Un roman policier islandais. C'est la première fois que je lis un roman islandais. J'avais l'habitude des polars suédois avec l'excellent .Henning Mankell.. Mais là, j'ai été encore plus dépaysée. Déjà, par les prénoms et les noms: Ösp, Gudlaugur, Erlendur, Siguldur Öli (je n'avais jamais entendu de tels prénoms ;-)
Et puis aussi par l'ambiance, la psychologie des personnages, les policiers terriblement humains. (on est loin de Robocop!)
Arnaldur Indridason nous emmène sur les vraies routes du bon polar: il multiplie les fausses pistes qui se prolongent pour certaines, ou sont vite abandonnées pour d'autres. Il joue avec les rebondissements inattendus ou farfelus. Le suspense est continu, et entraîne un rythme soutenu, les personnages sont très en relief… On est pourtant bien loin des enquêtes saccadées et haletantes de certains polars... Peut-être à cause de ces policiers très ordinaires, autant occupés de leur propre histoire que de leur enquête.
Le résumé de l'histoire?
Dans un grand hôtel de la capitale islandaise envahi par les touristes étrangers à l'approche des fêtes de Noël, Gudlaugur, habillé en "Père Noël" est retrouvé mort assassiné dans sa minuscule chambre.
On s'imprégne tout au long de l'enquête des couleurs et des odeurs âpres et très "noires" du Reykjavik que l'auteur nous impose: prostitution, drogues dures, trafics de tous genres, délinquance juvénile, pornographie de bas étage, exclusion...
Erlendur finira bien sûr par résoudre le mystère du "Père Noël", de son préservatif déchiqueté, de son affiche de la petite princesse de Shirley Temple. Il rendra un peu d'honneur et d'humanité à ce personnage triste et attachant dont on a volé l'enfance.
Et puis, comme un fil rouge, pendant tout le roman, résonnera la voix angélique, limpide, cristalline et envoûtante de Gudlaugur enfant , promis alors aux plus hautes destinées du chant, avant de s'enfoncer irrémédiablement dans la déchéance et d'être cruellement liquidé dans la cave d'un palace de reykjavik.
«La Voix » d’Arnaldur Indridason
Un roman policier islandais. C'est la première fois que je lis un roman islandais. J'avais l'habitude des polars suédois avec l'excellent .Henning Mankell.. Mais là, j'ai été encore plus dépaysée. Déjà, par les prénoms et les noms: Ösp, Gudlaugur, Erlendur, Siguldur Öli (je n'avais jamais entendu de tels prénoms ;-)
Et puis aussi par l'ambiance, la psychologie des personnages, les policiers terriblement humains. (on est loin de Robocop!)
Arnaldur Indridason nous emmène sur les vraies routes du bon polar: il multiplie les fausses pistes qui se prolongent pour certaines, ou sont vite abandonnées pour d'autres. Il joue avec les rebondissements inattendus ou farfelus. Le suspense est continu, et entraîne un rythme soutenu, les personnages sont très en relief… On est pourtant bien loin des enquêtes saccadées et haletantes de certains polars... Peut-être à cause de ces policiers très ordinaires, autant occupés de leur propre histoire que de leur enquête.
Le résumé de l'histoire?
Dans un grand hôtel de la capitale islandaise envahi par les touristes étrangers à l'approche des fêtes de Noël, Gudlaugur, habillé en "Père Noël" est retrouvé mort assassiné dans sa minuscule chambre.
On s'imprégne tout au long de l'enquête des couleurs et des odeurs âpres et très "noires" du Reykjavik que l'auteur nous impose: prostitution, drogues dures, trafics de tous genres, délinquance juvénile, pornographie de bas étage, exclusion...
Erlendur finira bien sûr par résoudre le mystère du "Père Noël", de son préservatif déchiqueté, de son affiche de la petite princesse de Shirley Temple. Il rendra un peu d'honneur et d'humanité à ce personnage triste et attachant dont on a volé l'enfance.
Et puis, comme un fil rouge, pendant tout le roman, résonnera la voix angélique, limpide, cristalline et envoûtante de Gudlaugur enfant , promis alors aux plus hautes destinées du chant, avant de s'enfoncer irrémédiablement dans la déchéance et d'être cruellement liquidé dans la cave d'un palace de reykjavik.
C'est un roman original, principalement par la psychologie des personnages qui nous accrochent beaucoup. A lire si vous voulez être plongé dans une ambiance noire et différente des polars habituels.
2 commentaires:
S'il est à la bibli, il est pour moi mercredi !
Non, il n'y est pas... Ou en tout cas, ce n'est pas là que je l'ai pris. On me l'a prêté... Dommage, je vous l'aurais passé avec plaisir.
Mais peut-être l'ont-ils à la Bib...
Ce n'est pas un gros livre, ça se lit vite... tenez-moi au courant, et si vous l'avez lu, je veux tout savoir (de ce que vous en pensez!) ;-)
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